Description Détails du produit. «Jean Renoir, deuxième fils du grand peintre Pierre-Auguste Renoir, fut l’un des cinéastes les plus influents du XXe siècle et même, selon Orson Welles, Cest le grand-père d'Antoine. Un vieil homme qui se meurt (dans « La Gueule ouverte », c'était une vieille femme, et c'était aussi poignant) près d'Ambert, devant des Lecinéaste, réalisateur de Sous le soleil de Satan, né à Cunlhat en 1925, est mort il y a 10 ans . Publié le 11/01/2013 Son père n'avait pas su maintenir l'entreprise du grand-père de Fast Money. Archives On n'avait pas vu Konchalovsky à Paris depuis sa mise en scène de la Mouette au Théâtre de l'Europe. Le voici à l'Opéra-Bastille, poursuivant son investigation du patrimoine artistique russe avec une oeuvre donnée en mai dernier à la Scala de Milan, coproduite par l'Opéra de Paris. Depuis, il a tourné un nouveau film sur les perversions du stalinisme, période qu'évoque ici ce Soviétique mélomane et privilégié. Article réservé aux abonnés " Vous avez l'air triste... _ Je suis fatigué. Le manque d'infrastructure de votre Opéra m'épuise. Et puis, je n'arrête pas la mise en scène de la Dame de pique à la Scala en mai ; le tournage de mon dernier film tout de suite après ; et maintenant, la reprise de la Dame de pique à Paris. Je ne suis pas un metteur en scène d'opéra. Je fais de l'opéra entre les films. _ Ce dernier film que vous êtes en train de monter, comment s'appellera-t-il ? _ Peut-être le Projectionniste. Ou bien le Cercle intérieur. Ce cercle était un terme du KGB pour désigner les trente et une personnes qui étaient en contact physique quotidien avec Staline vingt-sept gardes du corps, deux chefs cuisiniers, une femme de chambre et un projectionniste. _ Quel genre de films Staline se faisait-il projeter ? _ Je le montre en train de regarder Toute la Ville danse, film que Duvivier a tourné aux Etats-Unis sur la vie de Johann Strauss. Mon projectionniste est un esclave qui adore son tyran. Car Staline était peut-être un politicien satanique, mais il n'était pas regardé par le peuple comme une mauvaise personne. Le peuple en avait fait un dieu vivant chaque peuple a les héros qu'il mérite. _ Faut-il conclure que le peuple soviétique s'est, sur ce point, amélioré ? _ Il y a toujours des stalinistes en Union soviétique. Il n'y a que les marxistes et les pragmatistes pour penser que le peuple puisse être amélioré. Le peuple est un système écologique résultant des réalités géographiques et des conditions climatiques. On ne peut pas attendre qu'un palmier vive soixante ans ni qu'un chêne soit aussi souple qu'un palmier. Ce sont des arbres dans les deux cas, mais de nature spécifique. _ La mise en scène des opéras de Tchaïkovski est-elle un moyen de retrouver votre enfance ? _ Je détestais l'opéra lorsque j'étais petit. J'ai dû en voir, forcément, mais j'y allais comme à l'école, je trouvais ça indigeste et interminable. J'ai vécu dans une famille élitiste, pendant le stalinisme. Mon père a été un excellent romancier pour enfants. Puis il est devenu fonctionnaire l'Union des écrivains, le pouvoir administratif lui ont donné de l'adrénaline pour vivre. Mon grand-père, lui, était peintre, il avait fait des décors pour Carmen au Bolchoï, il avait longtemps travaillé à Paris et était resté influencé par Cézanne. Il s'était marié avec une Française. Mon arrière-grand-père aussi. _ Tout cela semble sorti d'un roman de Tolstoï ou de Pouchkine... _ C'est vrai que ma famille a été sauvegardée comme une sorte de patrimoine, de trésor de la vieille Russie. Dans le premier discours que Staline a prononcé sur les intellectuels, il a établi la liste des artistes dont devait s'enorgueillir l'Union soviétique. Le nom de mon arrière-grand-père, le peintre Vassili Sourikov, y figurait ! Cela n'a pas empêché que deux de mes oncles ont été envoyés au goulag. Mais ma famille est restée un peu intouchable. Mon arrière- grand-père a pu refuser de faire le portrait de Staline sans être inquiété. Il a simplement été interdit d'exposition pendant dix-huit ans. _ Vous avez été pianiste. _ Ma mère voulait absolument que l'un de ses fils fût musicien. En 1925, elle s'était embarquée pour les Etats-Unis avec un homme d'affaires qui ne jouait pas trop mal du piano et dont elle avait décidé de faire une star internationale. Il a tout quitté pour elle puis, quand son premier récital a tourné en catastrophe, elle l'a quitté. Moi, j'ai été contraint, puni, battu, pendant huit ans. Puis je me suis résigné, je suis entré au Conservatoire dans la classe de Lev Oborin, avec la transcription de Petrouchka de Stravinski. "Dans cette classe, il y avait Vladimir Ashkenazy et un vrai génie, Dimitri Sakharov, qui est devenu alcoolique très tôt et dont on n'a plus jamais entendu parler. Mais à l'époque, tous deux étaient diaboliques. Quand on travaillait ensemble, il fallait ouvrir la partition du Clavier bien tempéré sur une fugue bien compliquée, la lire attentivement, puis la jouer sans faute. Ils étaient déjà prêts que je n'avais même pas commencé à mémoriser les premières lignes. Je crois que c'est Ashkenazy qui a décidé de ma vocation de cinéaste... _ Sa carrière s'est révélée un peu décevante ensuite. _ J'étais avec Richter quand Ashkenazy a donné son concert de retour à Moscou. Richter m'a dit " C'est tellement parfait... " C'était trop parfait, en effet. J'avais très bien connu Richter entre 1946 et 1948. Nos datchas étaient voisines. Il venait de gagner le premier prix au premier concours international des jeunes pianistes organisé en Union soviétique. Il avait déjà ces doigts de boucher, gros comme des saucissons, couverts de poils roux. Il m'a raconté qu'il devait parfois en jouer sur la tranche pour ne pas les accrocher entre deux touches noires. Il venait nous voir très souvent. Il a cassé la pédale du piano de mon grand-père. Celui-ci lui a déclaré " Jeune homme, l'art doit garder le sens de la mesure. Vous ne jouerez plus chez moi. " _ Les pianistes soviétiques n'ont pas précisément le sens de la mesure... _ Le pire était Sofronitski. Il n'était pas fou, mais très alcoolique. Sa première femme était la fille de Scriabine, qu'il jouait comme personne. Nous sommes allés à l'un de ses récitals avec ma mère. Nous l'avons trouvé dans une loge, pâle comme un mouchoir " Je vais mourir à l'instant même... " Il a fait patienter la salle deux heures et demie, personne n'est parti. Puis il a joué jusqu'à trois heures du matin. C'était un hooligan romantique cubiste. Moi, je ne me suis jamais senti bien avec un piano. _ Alors, finalement, qu'est-ce qui vous a amené à l'opéra ? _ La curiosité. Contrairement au cinéma dont la magie n'est jamais surréaliste, on peut utiliser l'image sur une scène lyrique comme une psychédélie en temps réel. Des effets spéciaux qui, à l'écran, pourraient paraître ridicules sont convaincants sur scène grâce à leur immédiateté. _ Hermann, le héros de la Dame de pique, est un héros fantastique. _ Dans une galerie de portraits, il se retrouverait à côté des personnages d'Edgar Poe, de Hoffmann, de Dostoïevski et de Kafka. C'estun possédé, un homme déjà mort avant que tout commence. Il voit le monde à travers sa perception de mort vivant. Cela m'a intéressé de jouer ici entre ma propre subjectivité, implicite, de metteur en scène et la subjectivité, complètement tordue, du héros. _ Dans votre mise en scène, l'action de la Dame de pique est légèrement décalée dans le temps. _ Pouchkine décrivait son époque. Tchaïkovski a transposé l'opéra au dix-huitième siècle, pour échapper à la censure sous les tsars, il était impensable de montrer un officier dévoré par la passion du jeu. Frigerio et moi avons décidé de situer la Dame de pique dans un climat fin de siècle à la Klimt, à la Egon Schiele, un climat de décadence, de volupté de la mort. La comtesse, je la vois comme une femme encore, pas un monstre Bette Davis. Je l'ai dit à Régine Crespin. Elle a sérieusement tiqué. Mais elle a essayé 1. Tout cela se passe dans un décor de tombe, de mausolée, dans des blancs lunaires, des gris fantomatiques, des matières poussiéreuses. On doit sentir passer la brise du mal. Les images sont celles qu'aurait dans la tête un homme qui ne dort jamais. _ Et vous n'avez pas l'air optimiste. _ Le temps me manque, c'est déchirant. Trois semaines de répétitions à Paris, cinq à la Scala, alors qu'il faudrait tout prendre à partir de zéro avec les chanteurs et inventer toute une pédagogie du geste, du caractère physique. Les chanteurs font des gestes lents dans les andantes, des gestes saccadés dans les tempos rapides. Ils sont incapables de dissocier l'expression corporelle de l'expression musicale. Il leur faudrait une école. Je comprends que Strehler ait exigé douze semaines de répétition pour son Don Giovanni à la Scala. " Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Il a signé un documentaire Le crâne de Goya », prix du meilleur scenario au festival de Madrid et retenu au FIPA 2019, coproduit par les Bordelais de Marmita Films J’ai eu le fantasme que la vérité surgisse, que l’on puisse retrouver ce crâne… », souffle-t-il. Goya, un réfugié à Bordeaux L''institut Cervantes, à Bordeaux Francisco Goya passe les huit derniers mois de sa vie au 57 cours de l'Intendance, à Bordeaux. Petit retour en arrière. Francisco Goya y Lucientes s’installe à Bordeaux en 1824. Il a 78 ans, n’entend plus rien et ne parle pas un mot de français. Mais jouit d’une immense renommée, d’où sa charge de peintre à la cour d’Espagne. Or, l’absolutisme du roi Fernando VII le pousse à l’exil. Le génial Aragonais prétexte une cure thermale à Plombières pour filer à l’anglaise et gagner les bords de Garonne. Il y retrouve une diaspora espagnole acquise aux idées libérales. Sa jeune compagne, Léocadia, s’installe avec lui et ses deux enfants. En quatre ans, la famille déménage quatre fois. Les huit derniers mois de sa vie , il les passe au 57 cours de l’Intendance, où est désormais installé l’Institut Cervantès. A Bordeaux, Goya fréquente ses compatriotes. Son grand âge ne le fait pas renoncer au travail. Au contraire. Il s’initie aux techniques de gravures. Surtout, il arpente la ville, un carnet de croquis à la main, assiste aux courses de taureaux, aux exécutions capitales place de la Victoire... Il existe 44 dessins jetés sur le papier qui racontent les Bordelais, vus par l’œil de Goya. De ce séjour, on retiendra aussi le premier chef d’œuvre de la lithographie et l’un de ses derniers chefs-d’oeuvre les quatre pièces baptisées Taureaux de Bordeaux. Et, bien sûr, la célèbre Laitière de Bordeaux », exposée au Prado à Madrid. L’oublié de la Chartreuse 16 avril 1828. 2 heures du matin. El pintor » s’éteint à 82 ans dans son appartement du cours de l’Intendance. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Si bien que l’Église Notre-Dame est pleine quand les obsèques sont célébrées en fin de journée. Goya est inhumé au cimetière de la Chartreuse, dans la tombe de Miguel Martin Goicochea. Un ami proche qui est aussi le beau-père de Javier Goya, le fils du peintre. En froid avec son père, ce dernier ne vient à Bordeaux que huit jours après le décès. Il prend soin de faire rapatrier les meubles de son père. Pas son corps. Laissant au passage Léocadia dans le plus grand dénuement. Sur le cénotaphe de la Chartreuse il est gravé dans la pierre "A Goya". Les années passent. Goya est abandonné à l’oubli de l’exil. Un demi-siècle s’écoule. Et voilà qu’au hasard d’une visite sur la tombe de sa femme, Joachim Pereyra, le consul d’Espagne, aperçoit l’épitaphe sur un monument funéraire décati. Il se met en quatre pour rendre la dépouille de Goya à l’Espagne. Près de dix ans. C’est le temps qu’il aura fallu pour que les administrations française et espagnole accèdent à la légitime initiative du consul. Le 16 octobre 1888, ce dernier, accompagné de quelques témoins, dont le Bordelais Gustave Labat, regardent les fossoyeurs pénétrer dans la crâne de Goya a disparu ! Les ossements de deux corps gisaient épars sur le sol … Près de l’entrée se trouvaient les débris d’un colosse. C’était là ce qu’il restait de Goya. Seulement notre émotion fut bien vive. Sa tête avait disparu. Une main sacrilège l’avait dérobé. Où, quand, comment ? Stupeur ! Deux squelettes ont été sortis de leurs tombes. Le plus petit est entier. Le plus grand, manifestement celui de Goya, n’a plus de tête ! Pereyra pressent que la nouvelle pourrait compliquer le rapatriement. Il décide donc d’envoyer en Espagne les deux corps , celui sans tête de Goya et celui de Goicochea. En 1899, une fois les contraintes budgétaires et aléas administratifs levés, les ossements prennent, enfin, le chemin de à cette occasion, que le Bordelais Labat, témoin de l’inhumation, livre sa version des faits dans le bulletin de l’Académie des sciences, des belles lettres et des arts de Bordeaux Les ossements de deux corps gisaient épars sur le sol … Près de l’entrée se trouvaient les débris d’un colosse. C’était là ce qu’il restait de Goya. Seulement notre émotion fut bien vive. Sa tête avait disparu. Une main sacrilège l’avait dérobé. Où, quand, comment ? » A qui appartient la main sacrilège ? Des questions encore sans réponse. La vérité se trouve bien quelque part mais où ? Plusieurs hypothèses ont fleuri. Toutes convergent vers celle d’un adepte d’une science balbutiante au moment des faits la phrénologie. Une discipline qui consiste à étudier le caractère, le génie, le talent ou le vice d'un individu, d'après la forme de son crâne... Celui de Goya valait le coup d’oeil. Il se dit que l’artiste aurait donné son accord à son médecin, le Docteur Gaubric, pour procéder à l’examen post mortem. Le geste sacrilège aurait ainsi eu lieu dans le laboratoire de l’école de médecine de Bordeaux. C’est en tout cas ce que dit l’acte laissé par Gaubric glissé dans le cercueil. Il y est dit que le crâne a été remis à la dépouille. Mais il n’y est pas. Il serait tout simplement resté dans la salle d’anatomie. Et identifié comme tel. Un étudiant l’aurait sauvé de la fosse commune quand il s’est agi de renouveler l’ossuaire. Dans les années 1950 on trouve sa trace dans un bar espagnol des Capucins le Sol y Sombra. Au Sol y Sombra L’étudiant en médecine en aurait fait don à ce petit bout d’Espagne. C’est toujours ça. Lors des agapes estudiantines, il est de coutume d’aller s’incliner devant le héros national qui trône en évidence au fond du troquet. En 1961, un fait divers sonne le glas de l’établissement. On a d’abord cru à un meurtre. Il s’agissait en fait d’une banale, mais tragique, intoxication au gaz. Le rideau est tiré, tout le mobilier est repris par un brocanteur. Le crâne de Goya est aperçu pour la dernière fois sur son étal, au marché aux puces de Mériadeck. Goya est une figure à la hauteur de sa légende Luisa Castro, directrice de l’Institut Cervantès de Bordeaux. Le carabin cleptomane Une thèse séduisante. Dans son film, Samuel Alarcon, a procédé à une reconstitution méticuleuse des dernières heures de Goya. Il apparaît selon sa thèse, que Goya a été mis en terre en un seul morceau. Sa tombe a donc été profanée... Le cinéaste explore une voie loin de Bordeaux La peinture d’un crâne comme seul indice du crâne d’une peintre ». En l’occurrence une vanité intitulée Crâne de Goya », réalisée par le peintre Dionisio Fierros. Datée de 1849…. Or, à cette date, quarante ans avant la terrible découverte au cimetière de la Chartreuse, personne ne pouvait savoir que le crâne avait été dérobé. A moins que... Et puis les biographes disent de Fierros qu’il était un peintre d’une grande probité. Aussi, celui-ci n’aurait pu réaliser le tableau sans modèle original. Il y a fort à parier que le crâne a été volé et acheminé de l’autre côté des Pyrénées. Coïncidence troublante, avant d’être exposé au musée de Saragosse, le tableau était la propriété du Marquis de San Adrian. Or Goya lui avait tiré le portrait, l’un de ses plus beaux. Et les deux hommes étaient devenus amis lors de leur exil bordelais... Le petit-fils de Fierros passera sa vie à chercher le crâne de Goya. Il publie un essai en 1943 sous le titre Mon Grand Père a-t-il volé le crâne de Goya ? ». Le documentaire de Samuel Alcaron remonte patiemment cette piste pour parvenir à un dénouement… incertain. Mais qui accrédite une autre des thèses qui circule à Bordeaux. Celle d’un carabin espagnol, cleptomane et adepte de phrénologie qui aurait commis l’acte sacrilège…191 ans après sa mort, on ignore encore qui a volé le crâne de Goya. Et encore moins où il se trouve. Culture Cinéma VIDÉOS. Le célèbre metteur en scène polonais était âgé de 90 ans. Andrzej Wajda avait notamment réalisé "L'Homme de marbre" et "Katyn", sélectionné aux Oscars en 2008. Andrzej Wajda était âgé de 90 ans. © AFP/Michal Fludra / NurPhoto Andrzej Wajda avait retracé, à travers ses films, l'histoire de son pays. Âgé de 90 ans, il est décédé dimanche soir à Varsovie d'une insuffisance pulmonaire, ont annoncé ses proches et plusieurs médias polonais. Il était le réalisateur de L'Homme de marbre et de nombreux autres films reflétant l'histoire complexe de son pays. Hospitalisé depuis plusieurs jours, il se trouvait dans un coma pharmacologique, a indiqué à l'AFP un proche de la famille, qui a demandé à garder l'anonymat. Nous espérions qu'il en sortirait », a dit le scénariste et metteur en scène Jacek Bromski sur la chaîne privée TVN24. Malgré son grand âge, le cinéaste était resté très actif ces dernières années, secondé par sa femme Krystyna Zachwatowicz, actrice, metteur en scène et scénographe. Un cinéaste engagé Dans Katyn, sélectionné aux Oscars en 2008, il racontait l'histoire tragique de son propre père, Jakub Wajda, qui fut l'un des 22 500 officiers polonais massacrés par les Soviétiques en 1940, notamment à Katyn. Capitaine d'un régiment d'infanterie de l'armée polonaise, il fut exécuté d'une balle dans la nuque par le NKVD, la police secrète de Staline. Son dernier film, Powidoki Après-Image, 2016, qui a eu sa première en septembre au Festival de Toronto Canada et qui n'est pas encore sorti en salle, sera le candidat polonais aux Oscars. Wajda y raconte les dernières années de la vie d'un peintre d'avant-garde et théoricien de l'art, Wladyslaw Strzeminski, en lutte contre le pouvoir stalinien. Certains critiques y ont vu une métaphore de la Pologne actuelle dirigée par les conservateurs de Droit et Justice PiS. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Pologne le cinéaste Andrzej Wajda est mort 4 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

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