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Leconteur breton Armanel puise dans la "MatiÚre de Bretagne" pour donner naissance à des récits fantastiques et merveilleux qui emportent petits et grands. armanel-conteur. un conteur à votre disposition. contes bretons Légendes Bretonnes Contes celtes (divers) Halloween Contes de Noël VIDEOS Accueil; Contes bretons Contes bretons. Retour à la PAGE d'ACCUEIL.
Fast Money. La Bretagne est connue comme une vĂ©ritable terre de lĂ©gendes, oĂč la frontiĂšre entre rĂ©el et imaginaire est mince. vous prĂ©sente les contes et lĂ©gendes bretonnes les plus connus, les plus extraordinaires, dont est imprĂ©gnĂ©e toute la culture des Bretons. De la lĂ©gende de la ville dâYs jusquâĂ la fĂ©e de lâĂźle de Locâh, la Bretagne regorge dâhistoires ! Venez les dĂ©couvrir. DĂ©couvrez les lĂ©gendes de Bretagne En Bretagne, chaque ville, chaque lac et chaque pierre a sa lĂ©gende. Les contes et autres histoires empruntes de surnaturel sont monnaie courante et ont bercĂ© lâenfance de beaucoup de petits bretons. Avec replongez aux origines de ces histoires et redĂ©couvrez des lĂ©gendes qui ont façonnĂ© la culture bretonne et dont lâinfluence se retrouve encore aujourdâhui, comme le fameux mythe dâArthur de Bretagne. Les histoires qui se racontent en Bretagne dĂ©passent les contes remplis de crĂ©atures fantastiques. La Bretagne câest aussi de nombreux lieux pleins de magie et de lĂ©gendes sur leurs propriĂ©tĂ©s ou sur leurs habitants. ChĂąteaux hantĂ©s ou théùtres dâĂ©vĂ©nements surnaturels, fontaines miraculeusesâŠ. Les histoires ont souvent un fond de vĂ©ritĂ©, comme les racines celtiques du NoĂ«l breton.
La lĂ©gende d'YsEn ce temps-lĂ , la ville d'Ys qu'on Ă©crit aussi Is Ă©tait la plus belle qui fut au monde, si belle que lorsque les Français construisirent leur capitale, ils l'appelĂšrent "Par-Is", c'est-Ă -dire semblable Ă Ă©tait entourĂ©e de formidables murailles, battues par les vagues. Quand la mer Ă©tait haute, l'eau assiĂ©geait la ville de toutes parts. Elle se heurtait aux solides portes, qui avaient, disait-on, Ă©tĂ© construites par des korrigans, et que rien ne pouvait faire cĂ©der. Seul, le roi en possĂ©dait les clĂ©s, qu'il portait accrochĂ© Ă son cou, de jour comme de roi s'appelait Gradlon. C'Ă©tait un homme bon et gĂ©nĂ©reux. Lorsqu'il Ă©tait jeune, il avait couru l'aventure, loin, jusqu'en Scandinavie, oĂč il avait Ă©pousĂ© une fĂ©e, mais Ă l'Ă©poque oĂč se passe cette histoire, il Ă©tait devenu vieux et un peu triste. Souvent, on le voyait errer sur les remparts de la ville. Il regardait la mer, longtemps, comme si elle devait le consoler de quelque Ah ! se plaignit-il un jour Ă son ami saint GwĂ©nolĂ©, ma fille deviendra-t-elle un jour raisonnable ?Saint GwĂ©nolĂ© ne rĂ©pondit pas. Il savait bien que Dahut, la fille du roi Gradlon et de la fĂ©e scandinave, n'Ă©tait pas seulement dĂ©raisonnable. Il la croyait mauvaise, mais il ne voulait pas peiner le bon Pourquoi ne retourneriez-vous pas Ă Quimper ? demanda-t-il. Vous y seriez loin de votre fille, et sa conduite vous tourmenterait moins. Le roi rĂ©flĂ©chit. Un bon moment , il demeura silencieux, puis enfin - Un jour, commença-t-il, un jour que je chassais dans la forĂȘt du Menez-Hom avec une troupe nombreuse, nous nous sommes perdus. Par hasard, nous arrivĂąmes Ă une hutte de branchage, oĂč vivait un ermite d'une grande saintetĂ©. Vous le C'Ă©tait mon bon maĂźtre, saint Comme nous n'avions rien mangĂ© depuis l'aube, reprit le roi, nous avions grand faim, mais le pauvre ermite qui vivait dans le dĂ©nuement le plus complet, ne possĂ©dait rien pour nourrir une troupe comme la nĂŽtre. Il fit venir le cuisinier et lui confia un petit morceau de poisson, puis il appela l'Ă©chanson et lui donna une cruche d' les deux serviteurs restaient tout Ă©bahis, saint Corentin leur dit " Portez ceci Ă votre maĂźtre".GĂȘnĂ©s, mais n'osant obĂ©ir, les deux serviteurs vinrent vers moi. C'est alors que tout le monde vit que l'eau s'Ă©tait transformĂ©e en vin, et que les poissons se multipliaient, jusqu'Ă apaiser la fin de toute ma Je me rappelle ce miracle, dit saint GwĂ©nolĂ©, preuve de la trĂšs grande saintetĂ© de mon vĂ©nĂ©rĂ© Alors, continua Gradlon, j'ai dit au saint ermite " Il ne faut point que vous viviez loin des hommes, il faut que vous leur apportiez votre lumiĂšre. Je vous donne ma bonne ville de Quimper, son palais, ses Ă©glises, et je promets solennellement de faire construire un monastĂšre Ă Landevennec".Ayant fini ces mots, le roi regarda son ami - Quimper ne m'appartient plus, vous le voyez. Chez moi est ici Ă Ys et j'y resterai. Et puis j'espĂšre pouvoir encore quelque chose pour ma fille. Si sa mĂšre n'Ă©tait pas morte alors qu'elle Ă©tait toute jeune, peut-ĂȘtre ne serait-elle pas devenue ce qu'elle estâŠPendant ce temps, dans les salles illuminĂ©es du chĂąteau, Dahut donnait une fĂȘte. Comme chaque soir, de cent lieux Ă la ronde, des seigneurs Ă©taient arrivĂ©s, attirĂ©s par la magnificence de la ville et la rĂ©putation de ses fĂȘtes. On s'y amusait plus que partout ailleurs, mĂȘme si on croyait savoir qu'il y a quelques dangers Ă y murmurait que certains jeunes seigneurs avaient disparu bien qu'on ignora soir-lĂ , alors que la fĂȘte battait son plein, un serveur s'approcha discrĂštement d'un jeune homme trĂšs Seigneur, chuchota-t-il, notre demoiselle Dahut vous a remarqué⊠Le jeune seigneur se sentit trĂšs flattĂ©. Au milieu de la grande fĂȘte, parmi tous ces gens, la princesse avait portĂ© ses yeux sur lui ! Le serviteur poursuivit- Elle vous fait donner ce masque pour vous cacher le visage et l'aller rejoindre dans sa chambre dĂšs que le bal sera cĆur battant, le jeune homme prit le masque et attendit avec grande impatience la fin de la soirĂ©e. Puis, menĂ© par un serviteur tout de noir vĂȘtu, il rejoignit la belle que le jour ne se lĂšve, elle le renvoya - Partez maintenant, mais remettez ce masque. Je ne veux pas qu'on sache qui sort de ma jeune homme fixa le masque sur son visage, et aussitĂŽt le masque se resserra jusqu'Ă l'Ă©touffer. Le jeune homme tomba sans connaissance au pied de la princesse fit un geste au serviteur habillĂ© de noir. Sans un mot, celui-ci ramassa le seigneur, le jeta en croupe sur son cheval, et s'en fut au galop. Il connaissait, pas loin de Huelgoat, un prĂ©cipice, oĂč cet amant irait rejoindre les lendemain, le serviteur du jeune seigneur le chercha partout, mais il avait disparu. On supposa alors, qu'ayant trop bu, il avait voulu se promener sur le rempart et Ă©tait tombĂ© Ă la ne s'inquiĂ©tait vraiment de ces disparitions, bien qu'on murmura un peu, on prĂ©fĂ©rait faire comme si de rien n'Ă©tait, et continuer Ă profiter de la vie facile de cette belle les rues propres et nettes de la ville d'Ys, jamais on voyait un mendiant. Si l'un d'entre eux voulait passer les portes, on le rejetait aussitĂŽt. A force de vouloir conserver ses richesses, la ville avait endurcie son cĆur et perdu son un jour, arriva dans la ville un jeune homme d'une Ă©trange beautĂ©, prince d'une lointaine contrĂ©e. Ses vĂȘtements Ă©taient d'une telle richesse que mĂȘme Ă Ys on les qu'elle le vit venir, Dahut n'eut de cesse de l'avoir Ă sa table. Tout le soir, elle fut sous le charme de l'Ă©tranger, Ă tel point qu'elle en oublia mĂȘme de la fin de la soirĂ©e, le jeune prince se leva et, frappant dans ses mains, il dit- Je propose maintenant un branle, que va jouer mon musicien vit apparaĂźtre un petit nain vĂȘtu d'une peau de bouc, qui se mit Ă souffler avec entrain dans son biniou. AussitĂŽt, tous les invitĂ©s se mirent Ă danser le branle. Mais, plus ils dansaient, plus le rythme de la musique s'accĂ©lĂ©rait, et ils n'arrivaient plus Ă s' le jeune prince se pencha Ă l'oreille de deux quittĂšrent discrĂštement le bal sans ĂȘtre vus, et s'Ă©loignĂšrent le long des deux mains posĂ©es sur le rebord de la fenĂȘtre de la plus haute tour, le prince parcourait du regard la mer au clair de Vous avez lĂ une bien belle ville, murmura-t-il Ă Dahut. L'homme qui possĂšde les clĂ©s de ces portes est un homme Mon pĂšre possĂšde ces Seul ?- Il refuse donc de partager son pouvoir ?- Sans doute, rĂ©pondit Dahut, qui dĂ©jĂ commençait Ă en vouloir Ă son Ne serait-ce pourtant pas Ă la personne qui est le cĆur de cette citĂ©, d'en garder les clĂ©s ?- Que voulez-vous dire ?- Vous, Belle Dame, vous ĂȘtes la grĂące et la beautĂ©, l'intelligence et la passion, le cĆur de cette Mon pĂšre ne semble pas penser ainsi⊠Je ne peux jamais rien obtenir de Votre pĂšre est bien vieux. Comment laisser un tel pouvoir entre de tremblantes mains ? ⊠Si vous m'aimiez, vous sauriez que j'ai raison. Qui vous empĂȘche de subtiliser les clĂ©s Ă votre pĂšre pendant son sommeil ? Vous deviendriez la maĂźtresse de la ville et feriez ce que bon vous lendemain, Ă l'aube, le roi Gradlon se rĂ©veilla en sursaut il n'avait plus les clĂ©s de la ville autour du cou. Il fit appeler Le malheur est sur nous ! s'exclama le saint. Prenez ce que vous avez de plus prĂ©cieux et fuyez cette peine eut-il prononcĂ© ces mots qu'on entendit comme un mugissement. Les portes de la ville s'Ă©taient ouvertes, la mer s'engouffrait dans la roi Gradlon sauta sur son cheval, qui se mit Ă galoper de toutes ses forces , fuyant devant la mer en furie. Les flots le poursuivaient, balayant tout sur leur Mon pĂšre, secourez-moi ! cria Dahut depuis le haut des jeune prince trop beau l'avait trompĂ©e, il avait obtenu qu'elle lui confie les clĂ©s, puis avait disparu. Et maintenant les portes de la ville Ă©taient grandes Mon pĂšre, ne me laissez pas !Gradlon fit arrĂȘter son cheval pour permettre Ă sa fille de sauter en croupe. Mais voilĂ que le cheval n'arrivait plus Ă avancer, ses pattes flĂ©chissaient, il hennissait dĂ©sespĂ©rĂ©ment, comme s'il avait Ă supporter un poids intolĂ©rable. La mer s'avançait. La mer le Roi Gradlon ! cria GwĂ©nolĂ©, c'est le diable que vous portez en croupe. Il faut vous en et affolĂ©, le roi ne pouvait se rĂ©soudre Ă rien. Jeter sa fille Ă l'eau, jamais il ne le GwĂ©nolĂ© s'approcha de lui. Il toucha Dahut de son doigt et elle s'abĂźma dans la mer, soulevant des vagues d'Ă©cume enfin Gradlon atteignit la terre ferme, quand son cheval se fut hissĂ© sur le plus gros rocher, il se retourna. Sa ville avait disparu. Il n'en restait rien. La mer miroitait doucement dans le soleil levant. Ys n'y Ă©tait ce temps, il est arrivĂ© des choses bien curieuses dans ces pĂȘcheur ayant plongĂ© pour dĂ©gager son ancre qui Ă©tait bloquĂ©e, s'aperçut avec stupĂ©faction qu'elle Ă©tait prise dans les barreaux d'une fenĂȘtre. Il regarda par le carreau et vit qu'il s'agissait d'une Ă©glise, d'une Ă©glise magnifique, pleine de fidĂšles. Pourtant, le prĂȘtre Ă©tait seul Ă l'autel et personne ne rĂ©pondait la suffoquĂ©, le pĂȘcheur remonta et raconta son Malheur ! lui dit-on, tu as vu la ville d'Ys. Si tu avais rĂ©pondu la messe, tu aurais sauvĂ© toutes ces Ăąmes perdues.
Un grand classique des contes et lĂ©gendes, incontournable, pour tous les Ăąges. 275g Glaneur de contes et de lĂ©gendes, François Cadic fut un dĂ©nicheur de trĂ©sors et ceux qu'il nous retranscrit aujourd'hui, issus d'une tradition orale millĂ©naire, composent un extraordinaire florilĂšge. Dans la campagne bretonne, le tailleur, le meunier, le berger Ă©taient autant de conteurs inspirĂ©s Ă la mĂ©moire fidĂšle et Ă l'imagination fĂ©conde. Chacun d'eux nous lĂšgue ici une part du mystĂšre des landes et des forĂȘts de ce pays. Cette vieille femme aux allures de sorciĂšre, que le paysan ramĂšne dans sa charrette, c'est la peste qui va dĂ©cimer les populations. La ronde des damnĂ©s s'acharne sur le tailleur de PlumĂ©liau, tandis que les ailes du moulin tournent sous un souffle dĂ©moniaque. Le diable est parfois tenu en Ă©chec, mais par les nuits noires rĂŽde toujours le cavalier infernal, et s'Ă©tend l'ombre malĂ©fique du marquis de Pontlez. Les soirs de tempĂȘte, Noun, le naufrageur, sent couler dans ses veines le sang des pilleurs d'Ă©paves dans la baie des TrĂ©passĂ©s. L'ermite, le damnĂ©, le revenant, tous sont au rendez-vous du lĂ©gendaire breton. Vingt contes, cruels ou tendres, chacun d'eux assorti d'un commentaire explicatif, deux inĂ©dits, et une bouleversante histoire vraie vĂ©cue par l'auteur, sont au sommaire de cet ouvrage d'exception. Pour rĂȘver et frĂ©mir, et pour s'Ă©merveiller.
contes et légendes de bretagne cycle 2